Collées sur des palettes, des étiquettes RFID (radio-identification) qui permettent de stocker et de récupérer des données à distance, ont semé la zizanie sur le réseau mobile des opérateurs dans une commune de l’Hérault. L’ANFR a mené l’enquête. À Vendargues, près de Montpellier, des perturbations affectant les réseaux 3G et 4G sur la bande des 900 MHz ont été signalées par les opérateurs. Une enquête menée par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a révélé une cause inattendue : des étiquettes RFID passives, intégrées à des palettes en plastique d’une entreprise d’e-commerce. Souvent en forme d’autocollants, celles-ci peuvent être fixées sur des objets, intégrées à des produits. Elles sont équipées d’une antenne et d’une puce électronique qui répondent aux signaux radio envoyés par un lecteur. Ces étiquettes, conçues pour fonctionner globalement grâce à une large bande passante (860-960 MHz), captaient l’énergie électromagnétique des antennes relais situées à proximité. Activées en continu,…
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