[[{« value »: »Publié le 29 août 2024 à 08h32Les prix grimpent ? Pas de problème pour la Chine, la parade est toute trouvée. © QubixStudio / ShutterstockDans un contexte géopolitique tendu, les ingénieurs chinois font preuve d’une créativité remarquable pour accéder aux technologies de pointe en matière d’intelligence artificielle. Face aux restrictions imposées par l’administration Biden, ils ont découvert une faille inattendue leur permettant d’utiliser les puissants accélérateurs IA de NVIDIA.Alors que Washington multiplie les efforts pour freiner l’accès de Pékin aux équipements IA haut de gamme, la Chine semble toujours avoir un coup d’avance. Les décrets promulgués par le gouvernement de Joe Biden depuis l’an dernier ont contraint le pays à déployer des solutions alternatives pour continuer à progresser dans leur course technologique. Cette fois-ci, les entreprises et ingénieurs chinois ont mis au point une méthode assez audacieuse pour exploiter la puissance des puces NVIDIA, contournant ainsi les barrières commerciales et législatives mises en place.Face à l’envolée des prix des puces Hopper H100 de NVIDIA sur le marché noir chinois, les acteurs locaux ont opté pour une alternative plus économique : la location de puissance de calcul. Cette approche leur permet d’accéder temporairement à ces ressources convoitées sans s’exposer aux risques et aux coûts prohibitifs liés à l’acquisition directe du matériel. Plutôt malin !
Le Wall Street Journal a révélé que des brokers internationaux jouent un rôle clé dans cette nouvelle dynamique. Ces brokers sont des intermédiaires qui proposent ces services de location de puissance de calcul, en échange de cryptomonnaies comme moyen de paiement pour garantir l’anonymat des transactions.
Les États-Unis ont renforcé les contrôles sur l’exportation de puces électroniques haute performance et d’autres composants essentiels à la fabrication de systèmes d’IA. © Prashantrajsingh / ShutterstockAu cœur de ce nouveau ballet technologique se trouve Derek Aw, un entrepreneur dont le parcours atypique illustre parfaitement les mutations du secteur. Passé maître dans l’art du minage de Bitcoin, Aw a su flairer le potentiel colossal du marché émergent de la location de puissance de calcul IA. Dans la métropole australienne de Brisbane, loin des regards inquisiteurs de Washington, Aw a séduit les investisseurs, les convainquant de financer l’installation d’une véritable cathédrale du calcul équipée des H100 de NVIDIA. Fort du succès rencontré, Aw envisage déjà d’étendre son offre en intégrant la nouvelle architecture Blackwell de NVIDIA. Cette stratégie lui permettrait ainsi de proposer à sa clientèle chinoise l’accès aux toutes dernières innovations du secteur.Cette tendance à la décentralisation ne se limite pas à la Chine. Des géants technologiques comme Microsoft et Google proposent également des services de location de serveurs basés sur les puces A100 et H100 de NVIDIA à des clients chinois. Une pratique qui, pour l’heure, ne contrevient pas à la législation américaine. Dans ce jeu du chat et de la souris entre régulateurs et innovateurs, il semblerait que la course à l’IA ne connaisse ni limites, ni frontières.Source : WCCFTechLa tech est mon terrain de jeu, la science ma maîtresse capricieuse et le jeu vidéo (malgré mes overdoses récurrentes de AAA) mon péché mignon. Voici votre serviteur, explorant la jungle technologique armé d’un simple PC et salivant comme un bouledogue devant la moindre innovation. Transformer le jargon technique en prose savoureuse, traquer les news ultimes avec les neurones toujours à balle de caféine : voilà ma mission.Articles de Camille CoiraultIntelligence artificielleCommentaires (6)C’était à prévoir… Les gars ne sont pas plus bêtes que les autresEn quoi c’est une « faille inattendue » qui fait « preuve d’une créativité remarquable » et d’une « façon originale » ?
Ça fait combien d’années qu’on est passé au tout dématérialisé via des serveurs cloud ?Les entreprises qui mette à disposition le matériel sont responsables, elles peuvent tout à fait bloquer la majorité du traffic chinois et russe.même via vpn ?
Même via société écran qui serait implantée dans un pays « ami » ?C’est beau l’économie libérale débridée quand des états font des lois et que des sociétés privées les contournent.
Sans obligatoirement adhérer aux mesures prises par les états unis qui sont très loin d’être propres sur eux en économie mondiale (itar, extraterritorialité, chantage/espionnage économique…), cette personne oeuvre peut-être contre son pays tout d’abord (l’australie et la chine ont quelques griefs entre eux) et risque de toute façon de voir une réaction des e-u le laissant seul avec ses investissement quand la législation changera.Bah, ils ne contournent pas la loi, l’interdiction, c’est, pour Nvidia de vendre ses GPU les plus haut de gamme à la Chine, pas de vendre des services.
Et les mesures les plus contestables, ce sont celles des Etats-Unis (et d’autres) qui appliquent ce genre de motion tout en continuant à commercer avec la Chine, c’est assez paradoxal. »}]]
